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NEWS

Jean-Pierre Jackson in "CLASSICA Magazine" 
CHOC CLASSICA
Février 2016

Les deux albums en duo avec Gary Peacock
ont obtenu le "MAESTRO" du magazine Pianiste

Robert Kaddouch, éminent pédagogue, pianiste raffiné, et Gary Peacock, prestigieux contrebassiste qui, depuis trente ans, accompagne Keith Jarrett, font paraître d'un coup deux albums à la personnalité singulière où l'improvisation complice tient la plus belle part. Le toucher cristallin du pianiste, ses accords complexes frôlant souvent le cluster, l'ample respiration de son phrasé, tantôt lapidaire, tantôt frêle, et presque éthéré, mêlés à la rondeur vibrante d'une contrebasse aux lignes où jamais pertinence et autorité ne font défaut, créent au long des plages un climat musical où silence et voix secrètes des hautes cimes se succèdent et s'énoncent avec une évidence qui aurait pu sembler inaccessible à une esthétique aussi rare et, au fond, si librement aventureuse. Voilà donc une musique foncièrement originale, fruit de l'instant longuement mûri, qui ne peut que séduire l'auditeur prêt à taire en lui les bruits du monde.
Jean-Pierre Jackson

Citizen Jazz - Laurent Dussutour
ELU de Citizen Jazz
12.06.2016

Elu de Citizen Jazz

Etrange voyage entre jazz et enfance que nous proposent Robert Kaddouch, émérite pianiste, et Gary Peacock, monument de la contrebasse. Mais après tout, dans son appétence pour le vrai jeu, le jazz n’est-il pas un éternel retour en enfance ? C’est, semble-t-il, le pari de ce duo.

On connaît du premier l’intense travail pédagogique, en particulier dans la phénoménologie du jeune enfant : celui qui a démontré qu’un minot est « un être à part entière », doté de capacités créatives dont « l’adulte ferait bien de s’inspirer » (extraits du livret du CD, nanti d’ailleurs d’un packaging somptueux, forme et fond). De fait, les thèmes sélectionnés ici proposent des variations drôlement swinguantes sur « Jingle Bells » et « À la claire fontaine » (qui fut par ailleurs l’hymne de la Nouvelle-France…) : plaisir de l’écoute mutuelle, de cette communication par la création que Kaddouch nomme « conductibilité ».

Evidemment, le courant passe avec un Gary Peacock que l’on eût aimé entendre se lancer dans ces improvisations bluffantes dont il a le secret, a fortiori lorsque, comme ce maître de la grand-mère (on ne compte plus ses apports rythmiques et mélodiques de Dexter Gordon à Keith Jarret, en passant par Paul Bley…), ce n’est plus un arbre que l’on fait résonner à travers son instrument mais bel et bien une forêt entière ! Le jazz est là de façon explicite via des propositions de standards interprétés avec force démarquages harmoniques captant l’attention complice de l’auditeur (à la manière d’un Ahmad Jamal, dont Kaddoush avouera qu’il fut déterminant dans son approche de l’interprétation et de l’improvisation), jusqu’à un « Besame Mucho » dont les poncifs latins sont très justement évités, et c’est heureux.

Quant aux sélections issues du folklore yiddish, comme cet émouvant « Ani Pourim », elles s’intègrent d’autant plus dans le répertoire abordé qu’elles font finalement partie du patrimoine jazzistique, si l’on en croit le sociologue (et pianiste de jazz) américain Howard S. Becker dans son essai « Qu’est-ce qu’on joue maintenant ? Le répertoire de jazz en action » [1]. Au final, un joli essai qui abolit les frontières de l’âge, voire même des âges du jazz !

par Laurent Dussutour // Publié le 12 juin 2016

Jean-Pierre Jackson in CLASSICA Magazine
CHOC de CLASSICA
05.02.2016

53rd Street, Choc de Classica Février 2016, sous la plume de Jean-Pierre Jackson

D’airs du Folkore juif (Ani Pourim) à des standards inaltérables (On the Sunny Side of the Street, Lover Man), de chants de Noël (Jingle Bell) à des chansons traditionnelles (A la claire fontaine), le repertoire sollicité par Robert Kaddouch ne connaît pas de frontières. Pourvu d’un toucher cristallin d’une lumineuse articulation, il les transfigure et en distille les merveilles en compagnie du bassiste Gary Peacock qui, depuis trente ans, accompagne Keith Jarrett. On est vite captivé par leur musique dont on pourrait louer une sorte de gentillesse épanouie, de fraîcheur, dont la liberté et la sérénité emportent immanquablement l’adhésion (Robert Kaddouch-Gary Peacock, 53rd Street, Odradek 0507, CHOC)
JEAN-PIERRE JACKSON
CLASSICA – Février 2016

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